Le compte rendu du comité de pilotage du 3 octobre 2006

Publié le par Enfants de la Marine

COMPTE RENDU
COMITE DE PILOTAGE 
du 03/10/2006

 

Présents 

  • Mmes : FAYEULLE, LOGGIA, FOURCROY, DUCROCQ, CASTEL
  • Mrs : LEGROS, LEFEBVRE, COPPIN, MAILLARD, MACQUINGHEN, CANIS, BAKO
  • Invités  
  • Mme Malika HADJ-ALI
  • M. LECAT

   -         Lecture et commentaire du compte rendu de la dernière réunion du comité de pilotage dans le but de confirmer ou d’apporter des compléments d’information. A retenir, dans chaque unité, il y aura 15 jours de travail intensif en même temps autour d’un même projet. Et dans chacune des unités, de même que pour le centre de jour, il y aura un moment de travail obligatoire et systématique autour de la thématique choisie. Pendant ces temps bien déterminés, il s’agira de stopper toutes les autres activités

-         Pour optimiser la préparation, il s’agira de sortir du temps de travail quotidien de manière à être libre et disponible pour l’atelier, et si possible, dans un espace neutre. Ce qui suppose de la part des acteurs, un engagement personnel à s’investir en dehors du temps de travail ; ce qui suppose aussi de s’assurer que les chefs de service suppléent aux absences si on est sur la grille horaire.

-         Rappel des objectifs et des résultats escomptés.

-         Difficulté repérée et présentée : avoir un fil conducteur pour les thèmes choisis, dans une certaine cohérence dans chaque cycle. En même temps, tous les cycles doivent trouver sens et évoluer tout au long de l’année. Dans cette recherche de fil conducteur, nécessité d’avoir un accompagnant en la personne de M. LECAT, avec son regard extérieur qui va apporter un certain recul et une certaine lecture des travaux collectifs.

-         M. LECAT ne peut assumer la recherche de partenariat, l’élaboration des contrats et l’envoi des appels d’offre. D’où la nécessité de trouver sur place une personne qui assumerait cette tâche.

-         M. LECAT propose d’écrire, de fabriquer notre histoire à partir du matériel que nous collecterons (différents ateliers, conférences…) sur toute l’année ; une histoire articulée sur les cycles, un travail redonné par exemple sous forme de lecture agrémentée par des musiciens ou autres artistes ; l’objectif étant qu’en fin de cycle, nous ayons une histoire « publiable ». Ce travail d’écriture devra être cohérent par rapport aux ateliers et devra en être le lien. M. LECAT souhaite être un lien entre le parcours de groupe et le parcours d’écriture. Il pourrait se déplacer une fois par trimestre. Mais il faudrait que se mette en place une correspondance via Internet. Il enverra aux groupes des informations à partir de ses différentes lectures, de ses recherches, des conférences auxquelles il aura participé. Les groupes devront lui envoyer de la matière (les questions que les enfants se posent, leurs connaissances, leurs attentes, leur vocabulaire, etc..), des repères qui lui permettront de poser les assises de la construction.

-         Il souhaite lier le culturel au scientifique en reconnectant les différents savoirs de manière à créer un univers qui permettrait de mieux appréhender le monde réel et actuel. Donc, créer une discussion à partir des ateliers autour du « qui je suis ? », « d’où je viens ? », « où je vais ?»

-         M. COPPIN propose de rentrer dans le vif du sujet et de laisser le fil conducteur se mettre en place et que nous devrions programmer le travail d’écriture de M. LECAT en fin de session. Le premier pas à franchir étant de susciter les questions qui vont donner envie d’aller plus loin, de donner corps au reste.

-         Pour M. LECAT, son travail d’écriture peut intervenir en un second temps. Si on lui envoie des florilèges et/ ou des enregistrements des propos des enfants, il peut leur donner corps, les habiller en leur apportant un regard poétique.

-         M. CANIS s’interroge sur la cohérence que peut apporter M. LECAT au fur et à mesure qu’il recevrait les informations des différents groupes : comment lier connaissance et imagination et pourquoi ne pas prendre les thématiques à l’envers de ce qui a été décidé

-         M. LECAT propose d’intervenir de la manière suivante : au bout de trois ou quatre semaines, recevoir des retours des ateliers ; A partir de cette matière, construire un texte, voire une pièce de théâtre en utilisant un langage accessible à tout le monde.

-         M. MACQUINGHEN souligne la question de la peur de chacun de s’engager, dans la mesure où tout le monde n’a pas la fibre artistique. M. LECAT répond qu’il ne faut pas focaliser sur le côté artistique. Il faut juste penser aventure.

-         Malika demande si le terme de la session doit passer par une représentation. M. LEGROS rappelle qu’il y aura forcément une restitution dont la forme n’est pas encore choisie, car tout dépendra des ateliers et de la matière récoltée tout au long des six semaines.

-         Nathalie note un problème par rapport à son emploi du temps.

-         Géraldine pense que les thèmes sont un peu trop généralistes et larges. Elle pense qu’on risque de s’éparpiller. Elle souhaite enfin qu’on démarre tout de suite. Elle insiste enfin sur la place d’un fil conducteur pour les passages d’une session à une autre, une continuité.

-         Christophe ne voit pour l’instant pas l’intérêt de l’écriture d’une histoire.

-         M. LEGROS rappelle l’idée qui a entraîné le choix de la thématique : que pendant une année, un enfant ait l’occasion de s’interroger sur un aspect de l’univers, qu’il sache que l’univers existe.

-         Hélène s’inquiète sur la réalisation concrète des ateliers sur le terrain et compte sur le soutien des personnes extérieures. M. LEGROS rappelle que nous devons nous positionner comme accompagnants des questionnements des enfants et non comme distributeurs de la connaissance.

-         Lumina se pose la question de la manière de procéder pour susciter l’intérêt et l’adhésion des enfants. 

 

Publié dans Le Comité de pilotage

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