De Lascaux à la philosophie - 1ère partie

Publié le par Enfants de la Marine

Souvenons-nous: il y a 12 500 ans, une catastrophe toucha toute la planète Terre et, Géologues et Archéologues corroborent globalement l’épisode de ce grand chambardement qui va être décrit. Il faut d’abord préciser qu’avant ce cataclysme, la Terre tournait autour du soleil en 290 jours environ sur son axe de rotation Nord-Sud de cette époque-là. Sa durée de rotation sur elle-même devait être de l’ordre de 29 heures. L’axe de rotation terrestre était perpendiculaire à l’écliptique[1]; jour et nuit étaient donc d’égale durée. Dans la zone de l’équateur éclairée par les rayons solaires régnait un printemps perpétuel.

Le paléomagnétisme[2] nous permet de constater qu’en ce temps-là le Pôle Nord de notre planète se situait du côté de Bornéo, et son Pôle Sud en Colombie.

Des prévisions de ce cataclysme sont relatées en Egypte pré pharaonique par des  astrologues de l’époque, plus de trois cent ans avant la fin du quinzième degré de la Constellation du Lion.

Lorsque que ce corps céleste[3] s’écrasa sur la Terre[4], une comète[5] croisait aussi dans les parages. Cette dernière modifia, de par sa seule puissante électro-aimantation, la vitesse de rotation de notre planète et modifia certainement aussi l’emplacement magnétique[6] du Pôle Nord et du Pôle Sud.

La conjugaison des deux phénomènes entraîna:

-le déplacement de 90° de l’axe terrestre,

-la diminution de la vitesse de rotation de la terre autour du soleil,

-l’éloignement de notre planète du soleil,

 

 

 -un déluge de feu et d’eau,

-la rencontre avec la Lune dans ce périple spatial avec la captation de ce nouveau satellite de la Terre,[7]

 

-une nouvelle orbite d’équilibre autour du soleil,

-l’apparition des saisons dues à l’inclinaison de l’axe terrestre avec une accélération de la rotation de la Terre sur elle-même.

Cet ensemble de mouvements n’aurait pas dépassé les quarante-cinq jours. A l’arrivée, la distance de la Terre au soleil était passée de 145,5 millions de Km à 149 millions de Km et le cycle annuel  passa de 290 jours à 365 jours ¼ et la durée de rotation de 29 heures à 24 heures.

La conséquence directe de ces cataclysmes, c’est:  

 

-l’effondrement des continents qui disparaissent sous les mers et océans alors que d’autres terres émergent.  

-Le déplacement des pôles qui découvre des terres sous les glaces et d’autres qui étaient  verdoyantes subissent la glaciation.[8]

-Le recouvrement progressif du Groenland et de l’Antarctique coïncide bien avec une nouvelle position de la planète Terre. Une civilisation était répandue sur toute la partie équatoriale, mais toutes les composantes de cette civilisation ne devaient pas être au même stade d’évolution.[9]

Après ce déluge, le fameux déluge, et ce déchaînement des volcans, les survivants des civilisations d’alors se réorganisèrent, se regroupèrent pour se perpétrer et se réinstallèrent sur quelques anciens sites qui n’avaient pas disparu. L’instinct grégaire joua totalement dans ces rassemblements de population.

 

Le Déluge, dans l’histoire biblique, c’est la montée des eaux, décrite dans la Genèse (VI-IX), qui a quasiment recouvert la Terre entière. Les seuls survivants du Déluge ont été les occupants de l’arche, un bateau de 160 m de long sur 26,7 m de large, construit par Noé sur l’ordre de Dieu. L’arche comptait, outre Noé, sa femme, ses trois fils accompagnés de leurs femmes, et des couples de chaque espèce animale. Le récit du Déluge dans la Genèse est la fusion de deux versions indépendantes, le document yahviste et le document élohiste. À l’exception de la cause du Déluge, attribuée à la fois à la colère de Dieu et à la méchanceté des hommes, les deux documents sont souvent contradictoires et divergents. D’après le récit yahviste, la montée des eaux est provoquée par une pluie incessante qui dure quarante jours. Au terme de cette période, Noé décide de procéder à plusieurs expériences. Il lâche dans les airs un corbeau qui ne revient pas. Il libère ensuite une colombe qui rapporte un rameau d’olivier. Lorsqu’il la lâche une nouvelle fois sept jours plus tard, la colombe ne revient pas. Noé et les siens finissent par débarquer après une nouvelle période de sept jours, l’« homme juste » construit un autel et offre un sacrifice à Dieu. Dieu respire la « saveur sucrée », et promet alors de ne plus dévaster la Terre. En revanche, dans la source élohiste, le Déluge est accompagné par une montée des eaux souterraines. Son intensité augmente pendant cent cinquante jours, c’est-à-dire cinq mois d’une année solaire, et la décrue commence à partir du septième mois. L’arche de Noé vient ensuite s’échouer sur le mont Ararat. Au premier jour de l’année solaire suivante, Noé quitte l’arche ; il est béni de Dieu, qui lui promet que cette catastrophe ne se reproduira plus et fait apparaître un arc-en-ciel pour sceller son alliance avec le patriarche. Nombre d’anciens peuples dont la tradition est antérieure à la Bible font également mention d’un déluge. L’Épopée de Gilgamesh, par exemple, texte babylonien qui remonte à 4 000 ans, retrace, sur douze tablettes cunéiformes, l’histoire du roi Gilgamesh qui, à la suite de la mort mystérieuse de son ami le plus cher, part à la recherche du sage Ut-Napishtim, survivant du grand Déluge. Le sage connaît le secret de l’immortalité, qu’il a perdue. Les récits de ce type ont intrigué les exégètes bibliques dans la mesure où ils apportent une certaine crédibilité à la version biblique ultérieure. Bien que la plupart d’entre eux en aient conclu que le récit biblique est tiré de la version babylonienne, il est néanmoins possible que les deux histoires soient issues d’une même source antérieure, aujourd’hui disparue. On trouve également la trace de récits similaires dans la mythologie grecque (l’histoire de Deucalion, par exemple). Certaines peuplades du sud de l’Asie, certaines populations aborigènes du continent américain ainsi que les indigènes de Polynésie possèdent tous, dans leur folklore et leurs légendes, des récits d’un déluge dévastateur. Les mythologies chinoise et japonaise font également mention d’un déluge, mais les effets décrits sont sensiblement moins dévastateurs. Dans la légende hindoue, dont on trouve différentes versions dans le Mahabharata, l’épopée sanskrite, et dans le guide théologique brahmanique, le Shatapatha-Brahmanas, attribue à Vaivasvata le rôle du Noé indien dans la version indienne du Déluge.

Malheureusement, toutes les techniques que maîtrisaient cette Civilisation antédiluvienne[10] ne furent pas transmises par les survivants de ce cataclysme qui involuèrent en s’insérant parmi les survivants d’une civilisation moins évoluée avant d’entamer une nouvelle  évolution.

Et lorsqu’on lit que des textes anciens évoquaient un « Pays de l’Ouest », comment ne pas imaginer que ce pays intermédiaire cité par Platon dans  La vie de Solon  ne soit pas l’Atlantide[11], ce Continent disparu, qui existait dans l’océan Pacifique. On a lu (note de bas de page  N°3) qu’un cratère de quatre kilomètres de diamètre avait été formé par un impact remontant à environ 12 500 ans. Ce cratère a-t-il été formé par une météorite de l’astéroïde qui nous percuta peut-être sur ce pays de l’Ouest, l’Atlantide, l’engloutissant tout entier au fond de l’océan Pacifique ?

Il y a 10 000 ans, on constate la fin de la dernière grande glaciation et il faudra encore mille ans pour que la planète commence vraiment à se réchauffer. Déjà se développe les premiers outils tranchants et l’industrie osseuse.

  (à suivre) 

 

 

Extrait de "L'Archipel des soumis" - Les fondamentaux -  Marc Fievet 2004



[1]   Ecliptique : Trajectoire circulaire annuelle du soleil dans la sphère terrestre telle que l’on peut l’observer de la terre.

[2]  Paléomagnétisme : C'est l'étude du magnétisme terrestre au cours des temps géologiques. L'étude des roches volcaniques anciennes montre que, lorsqu'elles se sont refroidies, elles se sont « congelées » avec leurs minéraux, orientés dans la direction du champ magnétique de l'époque. Dans le monde entier, l'étude de ces dépôts minéraux montre qu'à travers les temps géologiques, l'orientation du champ magnétique s'est modifiée par rapport aux continents, alors que l'axe de rotation de la Terre n'a pas changé. Par exemple, il y a 500 millions d'années, le pôle Nord était au sud de Hawaii, et pendant les 300 millions d'années suivantes, l'équateur magnétique traversait les États-Unis. Pour expliquer ce phénomène, les géologues supposent que différentes parties de la croûte externe de la Terre se sont progressivement décalées dans différentes directions. Si c'était le cas, les zones climatiques seraient demeurées les mêmes, mais les continents auraient lentement dérivé vers différentes  paléolatitudes.

[3]  Ce corps céleste qui s’est écrasé sur notre Planète, il y a 12 500 ans ne serait que le deuxième satellite planétaire qui aurait achevé son parcours de la sorte. Les astéroïdes ne seraient que les débris qui continueront à tomber un peu partout. Le dernier satellite, certainement le plus grand est la Lune. Toutes les planètes, à l’exception des deux planètes telluriques Vénus et Mars, dont le champ magnétique n’est pas détectable, possèdent une magnétosphère. Le champ magnétique de Jupiter est 17 000 fois supérieur à celui de la Terre. Une pierre à cupules datant de 12 500 ans est située à Le Poiré-sur-Vie en Vendée. Ne serait-elle qu’une pierre sacrée ayant offert sa surface pour représenter une constellation ou un astéroïde de ce corps céleste ? D'après certains scientifiques, la disparition brutale des dinosaures de la Terre, il y a 65 millions d'années, aurait été provoquée par l'impact d'une comète ou de météorites de grande taille.

[4]  Le plus grand cratère vraisemblablement produit par une météorite fut découvert 12 500 ans plus tard (en 1950) au nord-ouest de Québec. Il est constitué d'une dépression circulaire de 4 Km de diamètre, contenant un lac et entourée d'amas concentriques de granit concassé. De récentes études géochimiques ont montré que certaines roches de l'Antarctique proviennent de la Lune et de Mars, d'où elles ont été éjectées, présume-t-on, par l'impact explosif d'astéroïdes...

[5]  Comète (du latin cometes, « chevelu »), astre du Système solaire constitué d'un noyau solide et qui, au voisinage du Soleil, éjecte des gaz et des poussières formant une chevelure diffuse.

[6]  Pôle magnétique, un des deux points de la surface de la Terre vers lequel est attirée l'aiguille aimantée d'une boussole et qui en repousse l'autre extrémité. Les pôles magnétiques sont situés à des distances considérables des pôles géographiques. Le pôle magnétique nord est situé au voisinage de l'île Bathurst, dans le nord du Canada, à 1 600 km environ du pôle Nord. Le pôle magnétique sud se trouve près de la terre Adélie, en Antarctique, à 2 600 km environ du pôle Sud. Le champ magnétique, à l'emplacement de ces pôles, est vertical. Les pôles magnétiques migrent avec le temps, phénomène nommé déplacement polaire, et on a observé des inversions de cette direction de déplacement. Pendant l'histoire géologique, la polarité du champ magnétique de la Terre s'est périodiquement inversée. Les mesures de la variation séculaire montrent que le champ magnétique terrestre a tendance à être dévié vers l'ouest à une vitesse de 19 à 24 Km par an. Le magnétisme terrestre résulte d'un phénomène dynamique plutôt que statique. Le fer ne conserve pas d'aimantation permanente à des températures supérieures à 540 °C et la température au centre de la Terre peut s'élever jusqu'à 6 650 °C. D'après la théorie de la dynamo, le noyau de fer est liquide, sauf au centre de la Terre, où la pression solidifie le noyau, et les courants de convection au sein du noyau liquide se comportent comme les fils conducteurs individuels d'une dynamo, produisant un champ magnétique de grande intensité. Le noyau interne solide tourne plus lentement que le noyau externe, ce qui explique le décalage séculaire vers l'ouest. La surface irrégulière du noyau externe peut expliquer certaines variations irrégulières du champ.  

[7]  Selon les préhistoriens, (La préhistoire par les Etoiles - Ed ; Norbert Maloine 1926) la Lune ne serait apparue qu’à l’âge des métaux, dont le début remonte à peu prés à 8 000 ans. Il est intéressant de souligner qu’au Paléolithique et au Mésolithique, la Lune ne figure jamais sur les pierres gravées ou sur les autres supports. Dans « Les Grandes Enigmes de l’Univers » Ed ; R. Laffont en 1957, Richard Hennind  précise que la tradition hellénique mentionne que les premiers habitants de l’Hellade, les Arcadiens, existaient avant la création de la Lune. Y- a-t-il eu d’autres lunes avant ?

[8]  12 500 ans plus tard, dans les années 1960 selon un calendrier qui sera en vigueur à cette époque-là, des chercheurs trouvèrent en Libye un énorme gisement souterrain d’eau de l’ordre de 220 000 kilomètres² à une profondeur variant de 7 mètres à 100 mètres et daté de 12 000 ans environ. Des spécialistes français ont fixé le début de la glaciation des pôles, il y a 9 000 à 10 000 ans.

[9] Évolution : C’est comme aujourd’hui, puisque l’on constate qu’alors que des hommes sont capables de voler avec des avions supersoniques et de commencer à explorer l’univers,  d’autres vivent encore à l’age de la pierre. 

[10] Antédiluvien : qui a précédé le Déluge.

[11] Atlantide : dans la tradition de l'Antiquité classique, grande île fabuleuse de l'océan de l'Ouest. Les premières mentions de l'Atlantide, engloutie en une nuit et un jour à la suite d'un tremblement de terre, apparaissent dans le Timée et le Critias, deux dialogues de Platon. Selon le récit du Timée, il y a 2600 ans l'île avait été décrite à Solon, homme politique et législateur athénien, considéré comme le fondateur de la démocratie athénienne, par un prêtre égyptien, qui soutenait qu'elle était plus grande que l'Asie Mineure et que la Libye réunies. Le prêtre révéla en outre qu'une civilisation florissante y avait prospéré 10 000 ans avant et que cette nation avait colonisé tous les peuples méditerranéens à l'exception des Athéniens. Dans le Critias, Platon raconte l'histoire de l'Atlantide et décrit cette nation comme une communauté utopique. Bien que les éléments de l'histoire et de la description de Platon soient probablement fictifs, il est possible qu'il ait eu accès à des sources aujourd'hui disparues.

[12] Assyrie (anciennement Assur), antique pays d'Asie, s'étendant vers le sud de la frontière nord de l'Iraq actuel et comprenant la vallée du Tigre et l'un de ses principaux affluents, le Grand Zab.

Publié dans Quant à l'Humanité

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